HOMLET
La philosophie de l'être et le hasard de naître
Et de n'être pas né sont les paramètres
A mettre dans les tachymètres de la société
Être ou ne pas être
Reste le problème en titre de l'humanité
Comme disait « Hamletre » héros de « Shakespeatre »
Un soir en buvant son thé
Être ou ne pas être
Telle est toujours la question
Et y a toujours jamais person
Qui y répond !
Paître ou ne pas paître
Comme disait la vache à laitre
Empêtrée dans un trépied
Traître ou ne pas pître
Ainsi pensait l'arbitre qui se sentait
Piètre et laid
Mettre ou ne pas mettre
La pièce dans le parcmètre,
Le monde en sera-t-il changé ?
Comment faire pour être ?
Avoir été, peut-être
Avoir le beurre, l'argent du beurre
Et le beurrier
Être ou ne pas être
Telle est toujours la question
Et y a toujours jamais person
Qui y répond !
Polonius :
Je l'entends venir, Monseigneur, retirons-nous
Hamlet :
Être ou ne pas être,
Telle est la question
Est-il plus noble à l'âme
D'endurer les outrages
De la fortune que de prendre les armes
Contre un océan de souffrance,
Le combattre et l'achever
Mourir : dormir, rien de plus
Par le sommeil en nous s'achèvent les tourments
Les mille atteintes à la chair portées
Toute l'âme aspire à telle consomption
Mourir, dormir, dormir, rêver peut-être
Ophélia :
Mon doux Seigneur, en quelle manière,
Tout ce temps s'est-il vu passer ?
Hamlet :
Humblement, je vous remercie bien, bien, bien
Ophélia :
Monseigneur, je possède un souvenir de vous depuis longtemps,
Je désirais vous le rendre Je vous prie de le recevoir à présent
Hamlet :
Un souvenir de moi ?
Non, je ne me souviens pas, je ne vous ai jamais rien donné
Ophélia :
Mon honoré Seigneur, vous savez bien que si
Un souvenir assemblé par le souffle de mots si doux,
Qu'il demeure aujourd'hui riche de présents
Ces mots, reprenez-les, leurs parfums
Sont perdus car pour une âme noble,
Les richesses ne sont qu'une misère
Quand les offre un cœur indifférent
Tenez Seigneur
Chœurs :
Il y a quelque chose de pourri
Dans le royaume d'aujourd'hui